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Soigner les phobies avec la 

Réalité Virtuelle 

L’innovation au service des émotions

Peur, phobie, quelle différence ?


La peur est l'une des émotions les plus importantes à la survie de l'être humain. 

Elle nous avertit d'une menace pour nous protéger. Il est normal de ressentir de la peur dans certaines situations : face à certains animaux, insectes, la peur des grandes hauteurs, des espaces fermés, des lieux où il y a beaucoup de monde... 


Pourtant, lorsque cette peur est disproportionnée, elle crée un état d'anxiété si important qu'il ne permet par de mener une vie normale, on appelle cela une phobie.


La phobie est une peur intense en la présence ou en anticipation d'un objet, d'un animal ou d'une situation. 


Lorsque la personne est exposée à sa crainte, la peur apparait immédiatement, déclenche une série de pensées très négatives et exagérées à propos de la menace, ainsi que de très fortes sensations physiques d'angoisse et de mal-être. 


Même si la personne phobique sait que sa peur est irrationnelle, elle ne peut pas s'empêcher de se sentir ainsi et essaye par tous les moyens d'éviter ou d'échapper à la source de la crainte. 


Les origines d'une phobie peuvent être:


• Directes (vécues par la personne comme un accident de voiture, une panne d'ascenseur, une première attaque de panique, une agression etc.)

• Indirectes, la personne a été témoin ou a été fortement touchée par le récit d’un évènement survenu à une autre personne 

• Le stress crée par une forme de pression prolongé sur plusieurs semaines ou mois et lié à des évènements sentimentaux, familiaux, financiers ou professionnels.

• Les fausses informations peuvent conduire à des processus d’alarmes assimilés puis acquises sous forme de lois générales du système de pensée logique et créerons la phobie. 

Il peut s'agir de fausses informations sur l'environnement délivrés par les parents ou les proches: "ne va pas trop loin, tu vas te perdre", "ne rentres pas trop tard sinon tu vas te faire agresser" etc.


Nous interprétons les situations en sélectionnant certains détails (portes, foule, regard etc.) et pas d'autres.

Lors d'une situation particulière comme prendre l'avion, l'ascenseur, faire un discours, toucher un objet sale, la personne phobique interprète de manière irréaliste cette action.

Une sélection inappropriée va conduire à une interprétation irréaliste de la situation conduisant à des pensées de catastrophe comme :

"je vais mourir"

"je vais rester coincé dans l'ascenseur"

"je vais devenir fou"

"je vais être ridicule, on va mal me juger"

"je vais être contaminé"

"je vais avoir un accident" etc.

Cela induit une distorsion de l'information et la personne y perçoit de la menace, cela déclenche une évaluation primaire de la menace avec amplification de certains détails anxiogènes ce qui déclenche une réponse primaire en préparant le corps au combat ou a la fuite (Flight of Fight System) 

Ces schémas cognitifs, plus primitifs, sont extrêmes et précipitent la personne phobique ou obsessionnelle dans des exagérations irrationnelles, des conclusions irréalistes, des généralisations stéréotypés de situations qui sont en réalité banale ou objectivement inoffensives (prendre l'ascenseur, caresser un chien, parler en public, serrer la main etc.).


De manière générale, les actions sont renforcées par leurs conséquences, dans le cas d’un claustrophobe, le soulagement provoqué par l'évitement comme le fait de prendre l'escalier plutôt que l'ascenseur est un renforçateur positif du comportement de fuite et l’absence d’anxiété un renforçateur négatif.

Plus la personne phobique fuit et plus elle va fuir dans l'avenir. 

En fuyant, il se sent soulagé sur le court terme mais aggrave sa phobie sur le long terme.


Une phobie est liée à une information erronée qui déclenche une réponse archaïque et plus cette réponse est activée, plus elle devient forte et peut s'étendre à d'autre objets ou domaines.


Il y a plusieurs manières de traiter les phobies, avec les différents outils thérapeutiques dont je dispose, l'objectif est de réajuster les curseurs de dangers, les informations et les réponses qui y sont liées pour permettre un traitement objectif de l'information.


Le but principal des thérapies par exposition en réalité virtuelle est d’immerger la personne, de manière progressive face à l’objet de son

trouble. 

Pour chacune des phobies traitées, il y a plusieurs étapes d’exposition qui permettent de désensibiliser en toute sécurité tout en étant confronté a l'objet de la peur.

Les bénéfices de la réalité virtuelle sont nombreux : sécurité de la personne, pas de déplacements en dehors du cabinet (pour l’aviophobie par exemple), confort de soin, confidentialité, meilleure graduation des environnements...


Environnements virtuels disponibles pour le traitement des phobies

• Acrophobie

• Arachnophobie

• Aviophobie

• Bélénophobie

• Claustrophobie

• Emétophobie

• La peur de parler en public

• La peur de conduire

• La peur des pigeons

• La peur des chiens

• La peur des chats

• Scolaire


Des modules de relaxations vous permettent ensuite de développer et entretenir calme et sérénité.


Les logiciels utilisés sont développés par la société C2Care.


Ce logiciel thérapeutique de réalité virtuelle est un dispositif médical CE de classe 1


Guita Pluvinage Roy

Être en accord avec soi-même


Sophrologue

Praticienne en Psychothérapie


Gestion des émotions et du stress

Développement de la confiance en soi

Traitement de traumatismes 


Psychologie énergétique Clinique 

Cohérence cardiaque 



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